Les mots durs de Kevin De Bruyne à l'égard de ses coéquipiers après la défaite contre la France continuent de résonner. Peter Vandenbempt, commentateur et analyste à la radio, a également fait la lumière sur l'agitation autour du capitaine des Diables Rouges.
Il estime tout d'abord que les déclarations de De Bruyne sont inappropriées. Ou, pour reprendre ses propres termes, inacceptables. Surtout pour un capitaine et après un match comme celui d'hier, au cours duquel son équipe a subi non pas une défaite oubliable mais une défaite logique.
Les Belges ont fait de leur mieux
"A mon avis, il n'y a pas eu de non-match ou de manque d'engagement", a déclaré Vandenbempt. Un avis que partage Gert Verheyen. "Je ne m'y attendais pas. J'ai l'impression que les Belges ont été battus à juste titre et qu'ils ont fait de leur mieux. En tant que joueur, je ne pourrais pas non plus en rire si mon capitaine avait dit quelque chose de ce genre. Je ne pense pas qu'il serait applaudi dans le vestiaire", a ajouté l'ancien international.
Selon Vandenbempt, les déclarations de De Bruyne sont quelque peu défendables mais le meneur de jeu de Manchester City a tout de même choisi le mauvais moment pour cracher son fiel.
Une critique pas totalement injustifiée
"Même les choses qu'il a dites, en particulier que certains ne sont pas assez bons, restent regrettables", a-t-il ajouté. "Bien sûr, sa critique n'est pas totalement injustifiée, mais il pourrait aller plus loin dans les détails et nommer les choses plus clairement, s'il voulait s'exprimer aussi durement en public. Je suis d'accord avec certaines observations, comme l'incapacité à accomplir les tâches ou le manque de connexion. Bien que ce dernier point soit peut-être aussi dû à la qualité de la France".
Vandenbempt espère néanmoins que De Bruyne ne mettra pas un terme à sa carrière chez les Diables Rouges. "Je serais surpris et très déçu s'il décidait d'arrêter tout de suite. J'ai du mal à l'imaginer, mais peut-être que l'avenir me donnera tort. En tout cas, j'espère que ce ne sera pas le cas".