Pas le premier choix de Charleroi : "Bayat voulait une pointure"

À Charleroi, si la saison actuelle est particulièreement mal vécue par les supporters, c'est aussi parce qu'ils savent que le club est capable de faire beaucoup mieux. 

Il n'y a pas encore si longtemps, les Zèbres prouvaient qu'ils pouvaient se mêler à la lutte avec les meilleures équipes du championnat. Il y a même eu un moment où on a parlé de titre. 

"Je n'étais au courant de rien"

C'était quand Karim Belhocine était à la tête du club. Un coach qui n'avait pas prévu de rejoindre le Sporting : "Un jour, Mehdi Bayat m’appelle pour me rencontrer. Moi, je préparais la saison avec Anderlecht comme adjoint en attendant l’arrivée de Vincent Kompany. Je n’étais au courant de rien", explique-t-il à la Dernière Heure - Les Sports.

"Je pense que Mehdi cherchait une pointure pour succéder à Mazzù qui partait à Genk. Il avait notamment discuté avec Hein (Vanhaezebrouck, ndlr). Puis les portes se sont fermées et vient donc cet entretien", ajoute-t-il.

Et Belhocine de poursuivre : "J’y vais naturellement. Je lui dis 'Écoute, je ne vais pas te mentir. Je ne sais pas me vendre. Ce n’est pas mon genre de faire des PowerPoint en me vantant. Mais je vais t’expliquer mon projet et ma façon de travailler'."

"Mehdi est quelqu’un d’humain. Il marche au coup de cœur. Je quitte donc Anderlecht pour devenir l’entraîneur principal des Zèbres", conclut Belhocine.