Après plusieurs semaines de disette, OH Leuven a enfin retrouvé le goût de la victoire. Vendredi soir, les Brabançons se sont imposés à Sclessin face à un Standard en grande difficulté, mettant un terme à une série frustrante et offrant un bol d’air bienvenu à Felice Mazzu et à son groupe.
Après plusieurs semaines de disette, OH Leuven a enfin retrouvé le goût de la victoire. Vendredi soir, les Brabançons se sont imposés à Sclessin face à un Standard en grande difficulté, mettant un terme à une série frustrante et offrant un bol d’air bienvenu à Felice Mazzu et à son groupe.
Avant ce déplacement à Liège, l’OHL traversait une période compliquée. Une seule victoire lors des quatre derniers matchs de championnat, une élimination face au Club de Bruges en Coupe, et une confiance en berne. Dans ce contexte, la victoire 0-1 au Standard sonne comme une libération. À un quart d’heure du terme, Kaba a su convertir l’une des rares occasions de son équipe, scellant un succès aussi précieux que symbolique.
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Trois points qui comptentCe succès permet à OH Leuven de rester pleinement engagé dans la lutte pour la douzième place, actuellement occupée par Charleroi grâce à la différence de buts. Un objectif réaliste, qui redonne de la perspective à une équipe souvent punie malgré des prestations encourageantes. De quoi redonner le sourire à Felice Mazzu. « Après ces dernières semaines, le groupe mérite de gagner », a confié l’entraîneur à Sporza. « Le plus important, ce sont les trois points. Chapeau à la mentalité de mon équipe. C’est positif d’avoir réussi à ne pas encaisser de but. »
Au-delà du résultat, Mazzu a surtout observé un changement d’attitude. « Les joueurs ont compris qu’ils devaient jouer avec plus d’intensité, avec et sans le ballon », a-t-il souligné. Lucide, le technicien rappelle le contexte des dernières semaines : « La victoire était méritée. La frustration était palpable ces dernières semaines, car nous méritions mieux, mais à plusieurs reprises, un détail nous a joué des tours. Aujourd’hui, nous avons joué le match qu’il fallait jouer. »
Salomon AGADA