Bruges en crise: Degryse tire la sonnette d'alarme

Le Club Bruges traverse une période délicate, et la défaite face au STVV n’a fait qu’accentuer les inquiétudes. En s’inclinant à Stayen, les Blauw en Zwart ont permis aux Canaries de grimper à la deuxième place du classement, confirmant leur propre mauvaise passe à quelques jours d’un rendez-vous crucial : Arsenal en Ligue des Champions.

Nicky Hayen voit son équipe perdre en assurance, et pour Marc Degryse, le constat est limpide. 

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Degryse nuance

Le consultant s’est exprimé dans Het Laatste Nieuws en pointant du doigt plusieurs failles individuelles et collectives. Pourtant, il nuance le revers subi :

« Je n'ai pas trouvé que le Club Bruges ait si mal joué samedi. C'était certainement mieux que le désastre de la semaine dernière contre Anvers. Le Club Bruges aurait tout aussi bien pu gagner à Stayen. La vérité, c'est que défensivement, ils ne sont plus aussi solides. Je trouve Ordoñez moins convaincant. »

Pour Degryse, des cadres sont en perte de vitesse. « Les latéraux ne sont plus aussi dominants. Au milieu, Stankovic fait l'aller-retour entre l'équipe et le banc, Vanaken est peut-être un peu en deçà de son niveau habituel, et devant, Tresoldi est hors de forme depuis un certain temps. »

Pessimiste avant Arsenal

Ces manquements accumulés expliquent, selon lui, l’incapacité du Club à retrouver sa solidité habituelle.

À l’heure d’aborder Arsenal, l’ex-international belge se montre pessimiste. « Il me semble impossible que le Club Bruges parvienne soudainement à rééditer l'exploit du FC Barcelone contre Arsenal cette semaine. Ce n'est plus le même club qu'à l'époque de cette soirée mémorable, mais Arsenal n'est pas le FC Barcelone non plus. »

Arsenal ne laisse pas d'espace

Son analyse est sans détour : le Club n’a plus la même force mentale ni physique.

« Arsenal concède moins d'espace, est moins audacieux et exploite les coups de pied arrêtés pour faire basculer un match. Le Club Bruges peut me faire mentir, mais je ne mise pas sur eux. »

Le verdict est clair : Bruges n’aborde pas ce choc dans la peau d’un outsider dangereux, mais dans celle d’un club en quête de certitudes.

Salomon AGADA