Depuis le début de la saison, la saga qui oppose DAZN et la Pro League ne cesse de connaitre de nouveaux épisodes.
Et le 22 décembre, une procédure d'arbitrage d'urgence permettra aux deux parties de plaider leur cause, en espérant enfin trouver une solution. Pour le moment, il y a encore pas mal de tension.
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"Son analogie ne tient pas"Ce fut le cas lorsque Lorin Parys expliqua ce qu'il se passait avec la revente des droits aux telcos. "Si vous achetez une maison à 100.000€ en espérant la revendre à 150.000€ mais qu'on ne vous offre que 90.000€, vous ne pouvez pas réclamer chez le premier acheteur. C'est un risque d'entreprise", avait déclaré le CEO de la Pro League.
Massimo D'Amario, CEO de DAZN Belgique, a enfin répondu : "Son analogie ne tient pas. Je préfère un exemple plus clair : si vous achetez une maison, c'est généralement sous réserve de l'obtention d'un crédit hypothécaire. Si la banque refuse ce crédit, la vente ne peut simplement pas avoir lieu."
"J'espère que nous pourrons nous asseori ensemble"
Et D'Amario de déclarer vouloir arriver à une solution par le dialogiue : "J'espère que nous pourrons à nouveau nous asseoir ensemble autour de la table. C'est dans l'intérêt de tous."
"À un moment, nous avons proposé que si les opérateurs ne voulaient plus payer autant, la Pro League compense la différence — par exemple en baissant le prix de la maison. C'était l'une des pistes envisagées. L'objectif était que toutes les parties contribuent à un modèle viable commercialement", ajoute encore le CEO de DAZN.
Avant de conclure avec une bonne nouvelle pour les fans : "Nous avons proposé de continuer à produire et diffuser tous les matches jusqu'à la fin de la saison, même si le contrat est juridiquement terminé, afin de protéger les fans et les clubs."