Vendredi, les Diables Rouges connaîtront leurs adversaires pour la Coupe du monde lors d’un tirage au sort très médiatisé à Washington D.C.
Si Lionel Messi sera présent, le véritable centre de l’attention sera Donald Trump, dont la présence au Kennedy Center suscite déjà polémiques et critiques. Le président américain pourrait même recevoir un “FIFA Peace Prize”, selon des rumeurs non confirmées.
Le rôle central de Trump découle de sa proximité avec Gianni Infantino, président de la FIFA, qui le considère comme un “pote” et un “gagnant”.
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Une sécurité jamais vueLe choix du Kennedy Center, à quelques kilomètres de la Maison-Blanche, a été motivé pour faciliter son implication.
L’événement sera sécurisé de manière inédite : fouilles strictes, inspections anti-bombe, lockdown complet avant l’arrivée du président et mesures draconiennes pour les équipes de tournage et les invités.
Outre la dimension politique, le tirage au sort devient un véritable spectacle avec musique et discours, reléguant l’aspect sportif au second plan.
Intrusion croissante de la politique
L’influence de Trump se fait déjà sentir sur le tournoi : la fédération iranienne a boycotté l’événement pour des raisons de visas, et le président a menacé de déplacer des matchs américains si les villes ne garantissaient pas la sécurité.
Ce tirage au sort illustre l’intrusion croissante de la politique dans le football mondial, où les relations personnelles, le pouvoir et l’argent semblent primer sur le jeu lui-même.
Pour les fans et les joueurs, l’attente des groupes reste secondaire face à un spectacle où la sécurité, la politique et la médiatisation occupent le devant de la scène.