Déjà en pleine recherche d’équilibre, le Standard a vécu une nouvelle soirée compliquée à Dender. Les fragilités défensives, visibles dès les premières minutes, se sont aggravées avec la sortie précoce d’Ibrahim Karamoko.
Touché à la cheville après seulement vingt minutes, le Français a immédiatement replongé le staff dans l’inquiétude. « Apparemment, il s'agit de problèmes auxquels il fait déjà face depuis quelques semaines », a expliqué Vincent Euvrard après la rencontre. « Le coup qu'il a reçu lors d'un autre match continue de le faire souffrir ».
Pour l’entraîneur liégeois, cette blessure tombe au pire moment. Le Standard peine déjà à aligner deux matches avec la même structure, et ce nouveau coup dur complique encore ses plans. « Un changement à nouveau après vingt minutes, c'est très frustrant. Nous devons de nouveau consacrer cette possibilité de changement à un joueur défensif, alors qu'on aurait voulu garder des cartouches pour le secteur offensif », déplore Euvrard, visiblement lassé par ces ajustements forcés.
LIRE AUSSI: Blessures et retours: Euvrard fait le point avant Dender
Karamoko recadré avant de sortirCôté joueur, la soirée avait déjà mal débuté. Auteur d’un premier quart d’heure difficile, Karamoko avait été recadré sèchement au bord du terrain avant de demander le remplacement. La gravité reste floue, mais les nouvelles ne sont pas rassurantes : « Mais cela ne semble de toute façon pas bon », admet son coach.
À ce problème s’ajoutent d’autres alertes physiques dans le groupe. « Marco Ilaimharitra et Casper Nielsen n'étaient pas prêts pour plus de temps de jeu. Mais ce n'est évidemment pas une excuse », rappelle Euvrard.
Le casse-tête risque donc de durer. Une absence prolongée de Karamoko serait un vrai handicap : le joueur de 24 ans a déjà dépanné comme défenseur central, milieu et arrière droit, symbole d’un Standard qui manque cruellement de solutions.