Avec un six sur six face à Malines et le Club de Bruges avant la trêve internationale, Anderlecht a pu aborder cette pause avec une certaine sérénité.
Malgré cela, il y a encore pas mal de choses sur lesquelles il faut travailler au Sporting et on sait que les postes de Besnik Hasi et Olivier Renard ont régulièrement été remis en cause les derniers temps. En ce qui concerne le directeurs sportif, on se veut pourtant assez confiant de ce côté-là.
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"Nos destins ne sont pas liés"En revanche, le destin du coach n'est pas lié au sien : "Nos destins ne sont pas liés", fait ainsi remarquer subtilement Renard. Et avec les changements qui sont intervenus les derniers temps, on est en mesure de se demander quel est le pouvoir décisionnel de Renard en ce qui concerne notamment l'avenir du coach.
Pour l'instant, un licenciement de Besnik Hasi ne semble cependant pas à l'ordre du jour. "Je peux dire que Besnik fait du très bon travail maintenant que tout le monde est en forme. Il joue avec de jeunes joueurs et dans le style que nous voulons."
"Je ne crains rien"
"Ce n'est plus du tiki-taka, mais le football moderne repose sur les transitions, la vitesse et la puissance. Même si Besnik sait bien sûr qu'il y a toujours matière à amélioration", explique-t-on ainsi du côté du Sporting.
" Un entraîneur d'Anderlecht est toujours sous pression. Besnik le sait très bien. L'élimination européenne n'était en aucun cas prévue, mais l'entraîneur comprend ce que nous attendons de lui : intégrer de jeunes joueurs, jouer de manière plus affirmée, etc", ajoute Renard à Het Nieuwsblad.
Dans un entretien accordé à Het Laatste Nieuws, Hasi lui-même évoque son avenir : "Si j'ai craint pour mon emploi ? Je ne crains rien dans cette vie. C'était surtout... douloureux", se souvient le coach en repensant aux sifflets des supporters que les supporters lui ont adressé.