Dimanche, Anderlecht se rendra à La Louvière pour un match qui sera spécial pour beaucoup. Silvio Proto a travaillé pour les deux équipes, tant sur le terrain qu'en dehors, et plusieurs figures emblématiques d'Anderlecht évoluent encore chez Les Loups.
Nicolas Frutos est directeur technique du club promu et Enzo Scifo y occupe également une fonction. Anthony Vanden Borre, qui travaille depuis l'été dernier avec les jeunes, est une autre figure importante. Il pourrait vivre des retrouvailles piquantes avec Besnik Hasi.
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Hasi évoque son conflit avec Vanden BorreL'ancien Diable Rouge et l'actuel entraîneur d'Anderlecht se sont en effet affrontés en 2016. Dans une interview, Vanden Borre s'en est pris violemment à ses coéquipiers (« Le vestiaire est plein de jeanettes ») et a failli en venir aux mains avec l'assistant Geert Emmerechts, ce qui lui a valu d'être envoyé en équipe B par Hasi.
« Je n'ai jamais pu accepter la façon dont Anthony s'est exprimé à l'époque sur certaines choses », se souvient Hasi dans Het Nieuwsblad. « Si vous permettez une telle chose en tant qu'entraîneur, vous perdez votre groupe. Si Vanden Borre y repense aujourd'hui, il s'en rendra certainement compte. »
Pas de rancune
Au final, ce conflit n'a fait que des perdants. La carrière de Vanden Borre a ensuite complètement déraillé et, quelques mois après l'incident, Hasi a lui-même été licencié par Anderlecht. Mais il n'éprouve aucune rancune.
« Il est et reste un enfant d'Anderlecht. N'oubliez pas que c'est moi qui l'ai ramené à Anderlecht lors de son deuxième passage », explique Hasi. « Un Vanden Borre avec un objectif en tête – la Coupe du monde 2014 – serait toujours le meilleur arrière en Belgique. Le problème n'a jamais été son talent, mais tout le reste. Il a d'ailleurs atteint son objectif à l'époque. »