Mardi soir, les Diables Rouges ont célébré une victoire éclatante : 7-0 contre le Liechtenstein et une qualification assurée pour la Coupe du Monde. Pourtant, cette fête est assombrie par une polémique autour de Rudi Garcia. Le sélectionneur national, déjà en difficulté après le match contre le Kazakhstan, a vu ses relations avec certains médias se tendre davantage.
Après la rencontre, Garcia a refusé de s’entretenir avec Gilles De Bilde, habituellement chargé des interviews d’après-match pour VTM. Ce geste rare a placé le Français dans une situation délicate. Historiquement, aucun sélectionneur national n’a réussi à s’imposer face à la presse belge, et cette bataille médiatique semble loin d’être terminée.
Sur le podcast HLN Football, Niels Poissonnier, directeur du football chez HLN, a détaillé ses interrogations : « Je suis moi aussi très surpris par l'énergie qu'il y consacre. Apparemment, il a deux personnes qui préparent pour lui une revue de presse, ou qui suivent tout et lui soufflent ensuite ce qui est écrit. Mais aucune des deux ne parle néerlandais, alors il faut déjà utiliser des applications de traduction. Du coup, je me demande : quelles nuances arrive-t-il à saisir ? »
LIRE AUSSI: Cdm 2026 : découvrez les adversaires les plus probables des Diables Rouges
“Il ne prend pas les journalistes belges au sérieux”Pour Maarten Breckx, journaliste de télévision, le comportement de Garcia est inacceptable. Son refus d’évoquer le match contre le Kazakhstan lors de sa conférence de presse a suscité de vives critiques : « Oui, cher ami, c'est la première fois que nous vous entendons parler de ce match, car vous étiez suspendu. Il ne veut pas communiquer avec les médias, voilà le problème. Il ne prend tout simplement pas les journalistes belges au sérieux. »
Alors que les Diables Rouges se préparent pour les prochaines échéances, cette fracture entre Garcia et la presse (essentiellement la presse flamande) pourrait devenir un sujet de distraction. L’entraîneur devra trouver un équilibre entre gérer son staff, préparer son équipe et apaiser une relation avec les médias qui pourrait sinon peser sur l’image de la sélection nationale.
Salomon AGADA