Max Dean, l’attaquant britannique de La Gantoise, a été suspendu pour deux rencontres effectives et deux matches supplémentaires avec sursis par la Commission de discipline de l’Union belge. La sanction finale est moins sévère que celle initialement demandée par le parquet, qui réclamait trois matches effectifs et un avec sursis après le carton rouge reçu par Dean face à OH Louvain.
La suspension supplémentaire envisagée pour sa réaction après l’exclusion n’a finalement pas été retenue, rapporte Belang van Limburg. Dean avait comparu mardi devant la Commission et exprimé ses regrets pour son geste. La Commission a estimé que la jambe tendue de l’attaquant était dangereuse, mais que Mathieu Maertens n’avait été que légèrement touché, tombant principalement sur sa jambe d’appui.
Le fait que Max Dean n’ait jamais été sanctionné auparavant a également joué en sa faveur. Il manquera ainsi les prochains matchs face à Genk et Westerlo.
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Une réaction post-carton jugée, mais non sanctionnéeLa Commission a également examiné la réaction de Max Dean après son exclusion. Le parquet la qualifiait d’“agressive” et réclamait une sanction supplémentaire. Dean a reconnu que les images n’étaient pas flatteuses et a déclaré tirer une leçon de cet épisode. La Gantoise a soutenu que la réaction n’était pas dirigée contre l’arbitre, mais contre Birger Verstraete d’OH Louvain.
Sébastien Ronse, directeur opérationnel et avocat du club, a précisé que Verstraete avait provoqué Dean à deux reprises : après le penalty manqué et après le carton rouge. Le club a insisté sur le fait qu’infliger une sanction supplémentaire pour un conflit verbal entre joueurs créerait un précédent dangereux.
Le Comité disciplinaire a finalement donné raison à La Gantoise. La réaction de Dean a été jugée problématique, mais ne tombait pas sous les articles justifiant une suspension additionnelle. Le parquet conserve toutefois le droit de faire appel, et une décision définitive pourrait encore suivre. La Gantoise, elle, peut se satisfaire de cette décision, qui préserve la logique disciplinaire tout en sanctionnant l’attaquant de manière proportionnée.