Le choc entre l’Antwerp et le Club Bruges a suscité de nombreuses discussions ce week-end, notamment autour de certaines décisions arbitrales contestées. Comme à son habitude, Jonathan Lardot, représentant du département arbitral, est revenu sur les faits marquants de la 12e journée de Jupiler Pro League.
Cette fois, il a pris la défense de son équipe et, plus particulièrement, de Nicolas Laforge, arbitre principal de la rencontre. Quelques minutes après l’ouverture du score de Romeo Vermant, qui scellera finalement la victoire du Club Bruges, une action dans la surface de réparation anversoise a enflammé les débats. Christos Tzolis s’est écroulé après un contact avec Daam Foulon, que les images ont montré en train de le repousser à deux mains.
Pas de faute
Beaucoup y ont vu un penalty évident, à commencer par Peter Vandenbempt, commentateur de la VRT. Mais ni l’arbitre Laforge ni le VAR Quentin Pirard n’ont estimé qu’il y avait faute. Une interprétation que Jonathan Lardot soutient pleinement.
« Il y a effectivement eu une poussée, mais l’arbitre a jugé que le contact n’était pas une faute. Je suis tout à fait d’accord avec lui », a-t-il déclaré.
Selon Lardot, la clé de lecture se situe dans la perception du contact en direct : « La poussée semble limitée en temps réel. Bien sûr, l’impact paraît toujours plus grand lorsqu’on regarde les images au ralenti. » Il estime également que Tzolis en a rajouté : « Sa façon de tomber, les bras levés, donne l’impression qu’il cherchait lui-même l’erreur. »
Une constance saluée par le département arbitral
Lardot a salué la cohérence de Nicolas Laforge dans ses décisions : « Je préfère placer la barre haut plutôt que de voir des penalties faciles accordés. Nicolas, d’ailleurs, a fait preuve de constance, car deux minutes plus tard, une situation s’est produite de l’autre côté où il n’a pas accordé de penalty non plus. »
Dans cette autre phase, impliquant Carlos Forbs et Farouck Adekami, le contact semblait en effet moins appuyé. Pour Lardot, la décision de ne pas siffler a été juste des deux côtés : le ballon n’est pas allé au point de penalty, à juste titre. Mais si Laforge en avait décidé autrement, la VAR ne serait pas intervenue dans le cas de Tzolis. « Cela aurait été difficile, car il y a certainement des éléments en jeu. Mais je regarde surtout la décision prise sur le terrain de continuer à jouer. », a-t-il déclaré.
Un soutien clair de la hiérarchie arbitrale, qui assume pleinement les choix faits lors de ce duel tendu entre Anvers et Bruges.
Salomon AGADA
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