Le RSC Anderlecht a annoncé cette semaine un nouveau changement (indispensable) dans son organigramme. Michael Verschueren a été nommé président et Kenneth Bornauw, CEO. Tous deux font ainsi leur retour au Lotto Park. Olivier Deschacht a rendu son verdict.
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Verschueren est le bon choix« Après le départ de Wouter Vandenhaute, il n'y avait à mes yeux qu'un seul homme qui pouvait devenir président, et c'était Michael Verschueren. Il peut être le facteur de cohésion au sein du club, pour la direction, les joueurs et les supporters. Tout le monde à Anderlecht l'apprécie. Lorsque le club subit une lourde défaite, Michael est le seul à pouvoir s'adresser aux supporters avec calme et respect », explique Deschacht.
Mais Verschueren semble vraiment à sa place en tant que président. C'est un rôle qui lui va comme un gant. Il ne s'occupera pas de la gestion quotidienne.
Départ de Vandenhaute
« Michael est ouvert d'esprit et dispose d'un vaste réseau. J'espère qu'il pourra en tirer parti. C'est une personne sociable qui sait s'adapter à tout le monde, qu'il s'agisse de riches, de pauvres, de grands ou de petits. Son départ il y a quelques années l'a profondément blessé, mais il est resté un supporter passionné. Il n'a jamais critiqué le club et a toujours fait preuve de respect. J'ai trouvé cela très classe », déclare-t-il.
Deschacht revient également sur le passage manqué de Vandenhaute à la présidence. « Vandenhaute a tout essayé et a eu la malchance de connaître des moments difficiles, comme ces deux finales de coupe perdues. Je n'ai jamais douté de ses bonnes intentions, mais le climat autour de lui était devenu trop négatif pour qu'il puisse rester. »