Kenneth Bornauw et Michael Verschueren ont été officiellement nommés CEO et président du RSC Anderlecht. Après les turbulences sous Wouter Vandenhaute, les deux hommes ont beaucoup de travail devant eux. Mais quelles sont les priorités à court terme ?
Sur le plan commercial, Anderlecht fonctionne très bien — Bornauw n’a donc pas besoin d’y toucher. En revanche, le secteur sportif demande une refonte en profondeur.
Première décision cruciale : Tim Borguet et Olivier Renard resteront-ils dans leurs fonctions actuelles ? Pour l’instant, oui, mais Bornauw et Verschueren prévoient une évaluation complète dans les prochains mois. Borguet, promu très vite au poste de CEO Sports, est critiqué pour son ascension express, mais il pourrait rester concentré sur Neerpede, le centre de formation.
Rétablir la stabilité à Neerpede
Sous Vandenhaute, Neerpede et l’équipe première ont été dirigés comme une vraie passoire administrative. Bornauw et Verschueren doivent désormais rétablir la stabilité.
Le retour à terme de Jean Kindermans, figure emblématique de la formation mauve, reste le rêve ultime des supporters.
Le cas Olivier Renard
Le directeur sportif Olivier Renard, recruté précipitamment après le départ de Jesper Fredberg, ne convainc pas. Ses mercatos mitigés et l’absence de remplaçants pour des cadres comme Dreyer et Dolberg posent question.
Selon certaines sources, Verschueren ne serait pas fan de sa nomination. Son avenir pourrait se jouer dès le mercato de janvier.
Le cas Besnik Hasi
Enfin, l’entraîneur Besnik Hasi reste sous pression. Fidèle au club, mais sans résultats probants, il bénéficie d’une saison de transition pour prouver sa valeur et décrocher au minimum un ticket européen.
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