Pendant la trêve internationale, Charles De Ketelaere a envoyé un signal inattendu : pas de spectacle flamboyant, mais exactement ce dont Bergame avait besoin. La Belgique a appliqué un load management strict, le réintégrant progressivement dans un rôle clé, avec un impact visible sur la hiérarchie des attaquants derrière Lukaku. L’entraîneur Juric récupère plus vite que prévu une pièce maîtresse pour les semaines à venir.
Retour en arrière : fin septembre, CDK a ressenti une irritation à l’adducteur gauche contre le PSG, un type de blessure sournoise qui peut facilement ressurgir. Atalanta a donc pris son temps : il a manqué trois des quatre matches précédant la trêve internationale. Sa sélection pour les Diables Rouges se faisait sous condition : suivi quotidien par le staff médical, tandis que Rudi Garcia préparait un plan B avec un attaquant mobile pour fluidifier le jeu et oxygéner les ailes.
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Pas de rechute pour De KetelaereContre la Macédoine du Nord, CDK n’a joué aucune minute. Quatre jours plus tard, contre le Pays de Galles, il a été titulaire et remplacé logiquement à la 80ᵉ minute, exactement selon le plan de charge. Résultat : il a livré 81 minutes pleines, sans rechute, et avec un impact direct sur la hiérarchie derrière Lukaku — CDK devance désormais Openda et Batshuayi.
À Bergame, l’enthousiasme est palpable : « È tornato » — « Il est de retour ». Pas parce qu’il a brillé par un geste spectaculaire, mais parce qu’il a fait exactement ce qu’Atalanta attendait : revenir en forme, survivre à un match exigeant et préparer la suite. La Belgique a géré ses minutes sans le fatiguer, et Atalanta peut désormais poursuivre la progression de CDK