Il y a une semaine, Thorsten Fink semblait sur la sellette. Son voyage à Glasgow aurait pu être son dernier en tant qu’entraîneur du Racing Genk. Mais après deux succès importants, l’Allemand retrouve un peu d’air, même si les doutes ne sont pas complètement dissipés à la Cegeka Arena.
En battant les Rangers en Europa League puis en s’imposant dans le derby limbourgeois contre Saint-Trond, Genk a inversé une dynamique inquiétante. Une série de victoires que l'entraîneur allemand estime être suffisante pour calmer la vague de critiques qui s'observe actuellement.
« Nous avons battu les Rangers et gagné le derby sur terrain synthétique. Que voulez-vous de plus ? Que nous gagnions 4-0 ? Non, nous avons bien joué jusqu’ici. Nous n’avons juste pas récolté les points que nous méritions », a rappelé Fink face aux journalistes en conférence de presse à la veille de la deuxième journée de la phase de ligue de la Ligue Europa contre Ferencváros. L’entraîneur insiste sur la progression de son groupe, malgré les critiques récurrentes sur la solidité défensive.
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La défense au cœur des débatsSi certains pointent des fragilités en fin de match, Fink ne partage pas cette analyse. « J’entends qu'il y a des critiques sur notre défense en fin de match, mais je le vois différemment. Le but que nous avons encaissé est sur coup arrêté. Je ne trouve pas que nous soyons trop exposés. Nous ne jouons pas plus ouvertement que l’année dernière. Au Stayen, j’ai surtout vu une bonne mentalité de gagnant chez mes joueurs. Le caractère de l’équipe était top. » Un message clair envoyé à ceux qui doutent encore : pour lui, son équipe progresse dans l’attitude et dans l’esprit de compétition.
La double victoire a redonné confiance à Genk, qui peut désormais envisager l’Europe avec ambition. « Nous avons remporté deux matchs d’affilée et, grâce à la victoire contre les Rangers, nous avons une bonne chance de passer au tour suivant en Europa League. Ferencváros est une bonne équipe, mais nous allons tout donner pour gagner. » Privé de Lawal, Heymans et Sor, Fink devra encore bricoler son onze, mais l’entraîneur allemand aborde ce rendez-vous avec une sérénité retrouvée.
Salomon AGADA
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