Le Club Bruges a vu ses espoirs de Ligue des champions s’envoler après une défaite cruelle (2-1) face à l’Atalanta. Un revers d’autant plus douloureux que les Blauw en Zwart semblaient tenir le match en main avant de tout laisser filer dans les dernières minutes.
Pendant près d’une heure, le Club Bruges a donné l’impression de pouvoir ramener un résultat positif. L’ouverture du score leur avait offert un certain confort, et l’Atalanta peinait à trouver des solutions. Mais les erreurs individuelles ont changé la donne.
Tout bascule sur un penalty litigieux. L'Atalanta a renversé la tendance après quelques erreurs individuelles, d’abord avec la perte de balle de Sandra, puis une faute inutile de Jackers. Cette séquence a relancé les Italiens, avant que la punition ne tombe sur coup de pied arrêté.
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Le talon d’Achille : les cornersHein Vanhaezebrouck, consultant attentif, n’a pas mâché ses mots après la rencontre. Selon lui, le vrai problème du Club réside dans une fragilité récurrente sur phases arrêtées. « C’était un corner. Et ce n’est pas une coïncidence. Je venais de constater que chaque corner de l’Atalanta était dangereux, et trente secondes plus tard, c’était 2-1 », a-t-il confié au Het Nieuwsblad.
Cette tendance inquiète : « C’est le quatrième but encaissé par le Club Bruges sur corner en si peu de temps : le but tardif contre Monaco, à La Louvière ils perdent le match sur corner, contre Westerlo ils égalisent à la 95e minute sur corner, et maintenant ils perdent à nouveau le match sur corner », a détaillé Vanhaezebrouck.
La répétition de ces scénarios met en lumière une faille tactique et mentale qui coûte cher. Pour Nicky Hayen et son staff, la priorité est désormais claire : corriger au plus vite cette faiblesse défensive. Faute de quoi, le Club Bruges risque de voir s’effriter non seulement son parcours européen, mais aussi ses ambitions nationales.
Salomon AGADA