La Jupiler Pro League entame ce week-end sa neuvième journée. Pour l'instant, les matchs sont toujours diffusés en exclusivité et en direct sur la plateforme du détenteur des droits, DAZN. La question est de savoir si cela va changer.
Pendant un moment, on a cru voir le bout du tunnel, car Proximus semblait sur le point de conclure un accord avec DAZN. Un accord semblait même n'être plus qu'une question de temps, après quoi d'autres opérateurs télécoms tels que Telenet auraient probablement suivi rapidement. Mais cette information s'est avérée quelque peu prématurée.
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Discussion autour de DAZNEnfin, il a été annoncé précédemment que, pour diverses raisons, le statu quo actuel ne devrait pas changer de sitôt. Les mêmes obstacles continuent de faire échouer les négociations.
Tout d'abord, il y a l'aspect financier : selon DAZN, Proximus et ses partenaires ne sont pas prêts à mettre suffisamment la main à la poche. De son côté, le détenteur des droits refuse de faire des concessions sur le package complet, qui comprend également quelques compétitions étrangères.
Il n'y a donc pas encore de fumée blanche, ce qui provoque également des désaccords au sein de la Pro League. « Les avis sont partagés », selon Het Nieuwsblad, l'impasse actuelle suscite la controverse.
Verhaeghe et Bayat
« Une partie, dont le président du Club Bruges Bart Verhaeghe, ne pointe pas DAZN du doigt comme responsable, mais estime que les opérateurs télécoms doivent prendre leurs responsabilités. Mehdi Bayat, ancien président de la fédération et directeur général de Charleroi, partage cet avis », peut-on lire.
Mais tout le monde n'est pas d'accord avec eux. D'autres craignent une baisse d'intérêt pour le football belge en raison d'une visibilité réduite, ce qui pourrait entraîner une diminution des revenus provenant des sponsors », poursuit le journal. Du côté politique, Georges-Louis Bouchez, président du MR et des Francs Borains, fait déjà pression.