Le KRC Genk vit une période délicate. En difficulté en championnat avec un seul point pris sur neuf possibles lors des trois derniers matchs, les Limbourgeois ont glissé à une inquiétante quatorzième place. Ce bilan a placé leur entraîneur Thorsten Fink dans la ligne de mire des critiques.
Alors que les rumeurs de licenciement s’intensifient, le technicien allemand préfère garder le cap. « J'ai suffisamment d'expérience pour savoir comment ça marche », a-t-il confié à Het Belang van Limburg. « Mais inutile de perdre du temps là-dessus. Je pourrais très bien m'en servir pour autre chose. »
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Pas de changementSi le Genk version Fink avait séduit par son jeu porté vers l’attaque la saison passée, cette philosophie apparaît aujourd’hui comme un point faible. Le directeur sportif Dimitri de Condé, avant son départ, avait même suggéré un rééquilibrage en faveur de la défense. L’entraîneur n’élude pas la nécessité d’adaptations : « Nous n'allons pas tout abandonner, ni changer complètement de style. Nous avons déjà montré que nous pouvons réussir avec ce style de jeu. Mais nous devons mettre l'accent sur certains points et affiner notre discipline de positionnement. Nous travaillons là-dessus à l'entraînement. »
À l’heure de débuter la phase de groupes de l’Europa League face aux Rangers, Genk espère retrouver de l’élan. Pour Fink, cette confrontation représente bien plus qu’un simple match européen. « Cela fait quatre ans que ce club n'a pas disputé un match comme celui-ci en Ligue Europa », rappelle-t-il. « On a hâte d'entendre "Simply the Best" à plein volume dans les enceintes. Être le meilleur après ça ; je crois pleinement en nos chances. » Malgré les turbulences, l’Allemand affiche une confiance intacte, convaincu que son groupe peut inverser la tendance.