La semaine dernière, DAZN et la VRT ont annoncé avoir trouvé un accord concernant l'utilisation des images du football belge sur les chaînes du radiodiffuseur public. Mais en ce qui concerne les matchs en direct, il n'y a toujours aucune avancée. Et ce n'est pas près de changer.
DAZN, qui a acquis les droits médiatiques du football belge pour cette saison et les quatre suivantes, a aussi trouvé un accord avec la RTBF. Mais là aussi, il s'agit uniquement d'extraits et non de l'intégralité des matchs.
Pour l'instant, ces matchs ne sont visibles que sur l'application DAZN. La plateforme sportive britannique compte rentabiliser partiellement son investissement en vendant les droits des matchs en direct aux opérateurs télécoms, qui pourront ensuite les proposer à leurs abonnés sur leurs propres chaînes.
C’était également le cas lors du dernier cycle médiatique, mais pour diverses raisons, les négociations sont beaucoup plus difficiles cette fois-ci. À l’approche de la neuvième journée, il n’y a toujours pas de percée. Et selon une analyse du Het Nieuwsblad, cela ne changera pas de sitôt.
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Deux obstacles majeursLes points de rupture sont maintenant connus. Les acteurs des télécommunications ne veulent pas répercuter le surcoût sur leurs clients et visent le prix le plus bas possible. De plus, ils ne s’intéressent qu’au football belge. Alors que DAZN ne veut vendre que leur package sportif complet, compétitions étrangères comprises.
Suite à la lenteur des négociations, les opérateurs télécoms estiment que les clients perdus au profit de DAZN ne reviendront pas. Ils n'ont donc pas l'intention de faire des folies. Bien au contraire. DAZN, pour sa part, maintien son offre complète. Ces deux facteurs rendent les négociations très difficiles.
Telenet toujours dans la course
A l'heure actuelle, Proximus reste l'opérateur le plus proche de trouver un accord avec DAZN : "Si Proximus s'associe à DAZN, Telenet n'aura d'autre choix que de suivre son exemple", écrit HNB. L'élément nouveau est que le gouvernement ferait désormais pression sur Proximus, qui est encore en partie une entreprise publique, pour qu'elle prenne une décision rapide.