Marc Wilmots l'avait promis lorsqu'il a débarqué au Standard, il allait faire en sorte que les supporters prennent de nouveau du plaisir à regarder leur équipe jouer.
Conscient qu'à Sclessin, ce que l'on veut c'est avant tout vibrer, le directeur sportif faisait en sorte dans son recrutement d'offrir à Mircea Rednic des joueurs censés pouvoir proposer un jeu porté vers l'avant quand Ivan Leko avait avant tout basé le jeu sur une défense solide la saison précédente.
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"Il n'y a rien"Mais si ça a bien commencé pour les Rouches, la machine s'est rapidement enrayée et l'équipe est retombée dans ses travers. C'est ce qu'a souligné sans mettre les formes Marc Delire. "Franchement, je vais être un peu trivial, mais tu te fais chier quand tu regardes le Standard, tu t'emmerdes, il n'y a rien", a lancé le journaliste.
"Tu ne sais pas où l'équipe va"
"Le match contre Genk, il y avait une équipe qui était au top et tu as eu un bol de malade. Quand j'entends maintenant les supporters, on va finir dans cinq minutes par regretter Rednic, ça va vite", de poursuivre Delire.
Avant de revenir sur les raisons de ce changement dans le raisonnement : "Il y a eu le tsunami Wilmots en début de saison, il est arrivé avec son tracteur, il a labouré tout en se disant qu'il allait faire repousser quelque chose. Là tu as l'impression que le tracteur est au bout du champ, qu'il n'a plus d'essence et il ne sait pas où aller. Cette équipe-là, pour l'instant, tu ne sais pas où elle va."