Leandro Trossard a quitté le terrain dans l’anonymat total, et cette image résume tout : chez les Diables Rouges, il manque de feu et d’envie. Le sélectionneur Rudi Garcia réclame de l’intensité et de la profondeur, mais reçoit trop peu en retour. La patience s’amenuise, le banc se rapproche — et janvier pourrait déjà marquer un tournant.
Invisible, Trossard s’est contenté de suivre le jeu, loin de la fougue de Doku, Fofana ou même Saelemaekers. Là où un “luxe-invité” doit décider d’un match, lui se transforme en “luxe-problème” : difficile à ignorer sur le papier, inutile sur le terrain.
La vérité est brutale : à Arsenal, après trois journées, il ne totalise que 37 minutes. Arteta lui a offert un meilleur contrat, mais aussi plus de concurrence. Résultat : troisième choix à gauche, simple bouche-trou ailleurs.
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Un suiveur, pas un leaderAvec les Diables, cela se ressent. “Anonyme”, “trop lent”, “un suiveur, pas un leader” : voilà les verdicts après le Liechtenstein et le Kazakhstan. En face, Fofana a montré audace et vitesse, Saelemaekers a délivré trois passes décisives en deux matchs.
Le dilemme est clair : Trossard a le talent pour donner du poids dans les derniers mètres, mais sans rythme, il devient un paradoxe. Trop grand nom pour être écarté, trop léger pour être un titulaire indiscutable.
La mesure est simple : l’impact. Pas la réputation. Pas la polyvalence. Et c’est pourquoi janvier sera un carrefour : s’il reste un éternel remplaçant à Londres, il deviendra chez les Diables l’échauffement de Fofana ou Saelemaekers. Mais s’il choisit le temps de jeu, la responsabilité et le rythme, il peut redevenir ce joueur décisif qu’on attend.