Le RSC Anderlecht vit une fin de mercato animée, avec plusieurs joueurs placés sur la liste des départs. Parmi eux, Luis Vázquez cristallise l’attention. L’attaquant argentin, recruté en 2023 pour près de 4,5 millions d’euros, n’a pas réussi à convaincre malgré un profil prometteur. Aujourd’hui, le club cherche activement une porte de sortie pour lui.
À son arrivée en provenance de Boca Juniors, Vázquez incarnait l’idée d’un pari sur l’avenir : physique puissant, sens du but et une marge de progression qui semblait évidente. Pourtant, son rendement n’a jamais été à la hauteur de l’investissement. Trop inconstant dans ses finitions et limité techniquement, il a glissé dans la hiérarchie offensive.
Même lorsqu’il a bénéficié de temps de jeu, ses prestations sont restées insuffisantes pour justifier une place de titulaire. Ce décalage entre attentes et réalité est aujourd’hui au cœur de la volonté d’Anderlecht de s’en séparer.
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Toujours les mêmes traversParadoxalement, Vázquez avait laissé entrevoir un regain de forme cet été. Auteur de dix buts en préparation, il semblait avoir retrouvé confiance et efficacité, porté notamment par la présence rassurante de Lucas Biglia. Mais dès le début de la saison, ses travers sont réapparus : beaucoup d’efforts, mais une efficacité proche du néant. Résultat, l’Argentin est retombé au rang de joker de luxe, voire de solution secondaire.
Le problème dépasse le seul cas Vázquez. L’émergence de jeunes talents comme Mihajlo Cvetkovic et Elyess Dao, combinée à la solidité de Kasper Dolberg et Adriano Bertaccini, rend sa présence redondante. Anderlecht espère donc libérer une place et récupérer une partie de son investissement.
Selon Het Laatste Nieuws, Vázquez aurait même été proposé au Cercle Bruges. Si certains analystes jugent son profil intéressant, les Verts et Noirs n’ont pas donné suite. Le Sporting doit donc trouver une alternative avant la fermeture du marché.
À travers ce dossier, Anderlecht illustre une problématique plus large : comment gérer des investissements coûteux qui n’ont pas tenu leurs promesses, tout en intégrant une nouvelle génération ambitieuse.
Salomon AGADA