Le KRC Genk traverse une période critique. Après un début de saison raté, avec seulement un point sur neuf possibles, la tension monte à la Cegeka Arena. L’équipe limbourgeoise doit impérativement inverser la tendance pour ne pas laisser le doute s’installer. Ainsi, les prochaines rencontres seront déterminantes : un déplacement à Louvain vendredi soir ne tolérera aucun faux pas, tout comme les deux matchs suivants, essentiels pour la suite de la saison.
Par ailleurs, Genk doit se qualifier pour l’Europa League lors du tour aller-retour contre le Lech Poznan, une mission qui pourrait redonner confiance aux joueurs et au staff.
Si de nouveaux résultats négatifs devaient survenir, la pression sur le manager allemand Thorsten Fink pourrait fortement augmenter. L’entraîneur avait été largement félicité la saison passée, mais la perception commence à changer.
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Fink ne gagne plusDans sa chronique pour Het Nieuwsblad, Peter Vandenbempt souligne : « Les applaudissements et les félicitations tandis que d'autres clubs raflent des trophées ne suffisent plus à Genk. Et Fink n'est plus non plus un entraîneur gagnant : sur ses onze derniers matchs officiels, il en a remporté deux et en a perdu sept. Pour un grand club, ce sont des chiffres tout simplement catastrophiques. »
Par ailleurs, un certain mécontentement couve déjà au sein du club. La confiance constante de Fink en Jarne Steuckers ne fait pas l’unanimité, tandis que sa communication sur les arbitres la saison dernière a suscité des interrogations parmi la direction.
Pour autant, un licenciement n’est pas à l’ordre du jour. « Pour information, il n’y a aucun signe de tension entre l'entraîneur et ses supérieurs au sein du club », précise Vandenbempt. Néanmoins, Thorsten Fink sait qu’il lui faut rapidement retrouver des résultats pour apaiser les doutes et conforter sa position à la tête du KRC Genk.
Salomon AGADA