Cet été, le RSC Anderlecht a mis la main au portefeuille comme rarement ces dernières saisons. Avec près de 18 millions d’euros investis dans de nouvelles recrues, le club bruxellois a déjà frappé fort sur le marché. Mais alors que la fin du mercato approche, l’attention se tourne désormais vers un chantier tout aussi crucial : les départs.
Contrairement aux dernières années, où un ou plusieurs gros transferts sortants intervenaient tôt dans l’été pour financer l’arrivée de renforts, le scénario est cette fois inversé. Les seules rentrées notables proviennent de la vente de Louis Patris (1,75 million d’euros) et de petits pourcentages liés à d’anciens joueurs. Un bilan insuffisant pour équilibrer les comptes et un effectif encore trop fourni.
Plusieurs joueurs sont éligibles à un départ, mais la plupart restent bloqués. Kasper Dolberg, qui pourrait rapporter une belle somme, n’a reçu aucune offre sérieuse malgré ses statistiques convaincantes l’an passé. Même constat pour Mario Stroeykens et Yari Verschaeren, pourtant dans leur dernière année de contrat.
Foket, un casse-tête
Du côté des indésirables, la situation est encore plus figée. Majeed Ashimeru et Alexis Flips évoluent en équipe B depuis des semaines, sans perspectives immédiates. Théo Leoni a, lui, été écarté du groupe et attend toujours une proposition concrète. Mats Rits figure dans les plans du NAC Breda, mais aucune avancée significative n’est attendue avant la clôture du marché.
Le dossier le plus préoccupant concerne Thomas Foket. Arrivé il y a un an, l’ancien Diable Rouge n’a pas convaincu. Rapidement relégué, il occupe aujourd’hui le cinquième rang dans la hiérarchie des arrières droits. Comme Ashimeru et Flips, il a été envoyé en équipe B.
Problème : Foket dispose d’un contrat généreux qui pèse lourd dans la masse salariale. Le club souhaite s’en séparer au plus vite et, selon Het Laatste Nieuws, il pourrait même partir gratuitement. Mais malgré cette ouverture, aucun club ne s’est positionné concrètement. À deux ans de la fin de son bail, Anderlecht pourrait bien être contraint de le garder plus longtemps que prévu.
Entre achats coûteux et ventes au point mort, le mercato anderlechtois reste déséquilibré. Les dernières semaines s’annoncent décisives pour corriger la trajectoire et éviter un déficit trop lourd à absorber.
Salomon AGADA
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