L’été 2025 restera comme l’un des plus fructueux de l’histoire du Club Bruges. Les Blauw-Zwart sont sur le point de dépasser la barre des 100 millions d’euros de ventes, notamment grâce aux transferts imminents de Joel Ordoñez et Raphael Onyedika.
Une manne financière considérable qui reflète la force de frappe du club sur le marché… mais aussi sa capacité à protéger certaines pièces maîtresses.
Ces dernières années, Bruges a toujours su vendre sans trop se priver de ses meilleurs atouts. L’été dernier, seuls Igor Thiago et Antonio Nusa avaient quitté le navire pour des sommes importantes.
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Tzolis, symbole de l'ambitionCette saison, la donne est plus brutale : Maxim De Cuyper, Ardon Jashari, Ferran Jutgla et Chemsdine Talbi ont déjà plié bagage, et Ordoñez comme Onyedika devraient suivre. Un exode massif qui aurait pu inclure Christos Tzolis… mais le club a tranché : il ne partira pas.
L’ailier grec, auteur d’une première saison éclatante, a prolongé son contrat jusqu’en 2029. Courtisé, il aurait fait l’objet d’offres dépassant les 30 millions d’euros selon Het Laatste Nieuws. Toutes auraient été refusées.
La raison est simple : avec 3 buts et 1 passe décisive en 5 matchs cette saison, Tzolis est déjà en grande forme. gé de seulement 23 ans, il pourrait voir sa valeur exploser après une nouvelle campagne européenne réussie.
Miser aujourd’hui pour encaisser demain
En conservant Tzolis malgré une proposition énorme, Bruges envoie un signal clair : les ambitions sportives passent avant le gain immédiat. Si le joueur continue sur sa lancée, un transfert d’un montant bien supérieur pourrait se négocier dans un an.
Pour un club habitué à équilibrer ses comptes grâce aux ventes, ce pari est audacieux. Mais à Bruges, on sait que parfois, refuser une fortune, c’est préparer un trésor encore plus grand.
Salomon AGADA