L’élimination en Ligue Europa digérée, Anderlecht poursuit son aventure européenne en Conference League, où il croisera la route du Sheriff Tiraspol. Si le défi sportif s’annonce sérieux, un autre enjeu se profile en coulisses : la localisation du match retour, que le club belge préférerait voir déplacée.
Prévue en Transnistrie, région séparatiste prorusse de Moldavie, la rencontre retour inquiète les dirigeants anderlechtois. Selon Het Laatste Nieuws, le RSCA aurait sollicité l’UEFA pour que le match ne se tienne pas à Tiraspol, en raison de la situation sécuritaire jugée instable dans la région.
Bien que Sheriff dispute régulièrement ses rencontres européennes à domicile, le contexte géopolitique pousse Anderlecht à préférer une alternative plus sûre.
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Des options de repli sur la tableDans sa demande, le club bruxellois aurait proposé des alternatives comme ChiÈ™inău, la capitale moldave, ou Nisporeni, deux villes situées hors de Transnistrie. L’objectif est de garantir un déplacement sans risques pour les joueurs, le staff et les supporters.
L’UEFA n’a pas encore tranché pour l'instant. En attendant une réponse officielle, Anderlecht se concentre sur le match aller, avec l’espoir de prendre une avance confortable avant un possible déplacement sous tension.
Ce dossier illustre une fois de plus la complexité d’un football européen parfois rattrapé par les enjeux géopolitiques.
Salomon AGADA