À l’approche de la Supercoupe face à l’Union Saint-Gilloise, le Club Bruges doit gérer un dossier aussi sensible que stratégique : celui d’Ardon Jashari.
Le « Joueur de l’année » souhaite ardemment rejoindre l’AC Milan, un rêve d’enfance nourri depuis longtemps. Un accord personnel avec le club lombard est déjà conclu, mais les deux clubs ne parviennent toujours pas à s’entendre sur le montant du transfert.
Les Blauw en Zwart ont été clairs : ils n’envisagent de laisser partir leur meneur de jeu que contre une offre avoisinant les 40 millions d’euros. Milan s’est approché de ce montant, sans pour autant satisfaire les exigences brugeoises. Résultat : le dossier est à l’arrêt.
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Recours légal?Et Jashari, frustré, commence à faire pression. Il s’est déjà retiré du stage d’entraînement et a boycotté la journée des supporters. Désormais, tout le monde se demande s’il sera présent pour les prochaines séances ou s’il continuera à se mettre en retrait.
La situation pourrait même prendre un tournant juridique. Le professeur Frank Hendrickx (KU Leuven) rappelle que les joueurs peuvent invoquer la célèbre « Loi de 78 » pour rompre unilatéralement leur contrat. « La Cour de justice de l'Union européenne a statué qu'il n'est plus vraiment possible d'empêcher les joueurs de rompre leur contrat et de changer de club moyennant une petite indemnité de départ », explique-t-il dans Het Nieuwsblad.
Un scénario extrême qui serait désastreux pour Bruges… mais aussi pour Milan, contraint d’assumer les conséquences d’une telle manœuvre. Malgré les tensions, la porte du dialogue reste ouverte. Tuttosport rapporte que Milan croit encore à un accord négocié. Un bras de fer tendu, où la pression monte… et où chaque décision peut redessiner les contours du mercato belge.
Salomon AGADA