Le 19 avril dernier, juste après avoir manqué de peu la montée en Jupiler Pro League, le RWDM annonçait une séparation "d’un commun accord" avec son entraîneur Yannick Ferrera.
Resté silencieux depuis, Ferrera a décidé de livrer sa version des faits par le biais de son avocat, Me Julien Uyttendaele, et d’attaquer le club molenbeekois en justice.
Selon Ferrera, la rupture n’a jamais été convenue d’un commun accord et encore moins dans un climat de respect, contrairement à ce qu’a affirmé le club dans son communiqué officiel. Son avocat dénonce un licenciement unilatéral, brutal, sans indemnités, ni reconnaissance du travail accompli.
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Une identité retrouvéeFerrera, arrivé avec la mission de redresser un club fraîchement relégué, avait redonné une identité à l’équipe et ravivé la ferveur des supporters.
Malgré l’échec dans les derniers instants face à Zulte Waregem, il restait motivé pour disputer les Playoffs et bénéficierait toujours du soutien de son staff. Il aurait exprimé sa volonté de continuer, convaincu que l’équipe avait les ressources pour rebondir.
La direction du RWDM aurait pourtant choisi de le limoger, niant toute rupture conflictuelle. Face à ce qu’il considère comme une atteinte grave à ses droits contractuels et professionnels, Ferrera a donc décidé de porter l’affaire devant le tribunal du travail, soulignant que sa démarche vise exclusivement la direction et non le club ou ses supporters, auxquels il reste attaché.