Pour l’instant, le Lotto Park suffit, mais si le RSC Anderlecht veut continuer à grandir, un nouveau stade est selon Wouter Vandenhaute une nécessité absolue. Malgré l’opportunité qui se présente sur le site de Cora, le président affirme qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un projet à très long terme. Néanmoins, les plans de déménagement commencent déjà à prendre forme de manière concrète.
Vandenhaute refuse de fixer une date butoir pour ce projet, qui sera de toute façon un chantier de longue haleine. Avant d’éventuellement emménager dans une nouvelle enceinte, le club bruxellois espère encore garnir son armoire à trophées. En attendant, les discussions se poursuivent en coulisses dans une grande discrétion. Quelques détails ont toutefois déjà fuité.
Vandenhaute a lui-même révélé qu’il souhaite, à terme, construire un stade plus grand. Si nécessaire, même sur le site actuel, une option parmi d’autres qui est également à l’étude. L’objectif du président est de pouvoir proposer davantage de places à des prix plus accessibles, afin d’attirer un public beaucoup plus large. Het Nieuwsblad évoque un stade pouvant accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs.
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Deux fois plus de spectateursCela représenterait plus du double de la capacité actuelle, et même davantage que les 40 000 places que le Club de Bruges espère atteindre un jour dans un nouveau stade. « La taille pourra encore varier en fonction de l’emplacement, du budget et de l’espace disponible, mais l’ambition est de construire un véritable temple du football. Rien n’est gravé dans la pierre, mais faire un peu plus grand que le Lotto Park n’est pas une option », dit-on.
« Doubler la capacité est le minimum pour pouvoir rivaliser avec le Stade Roi Baudouin », poursuit le journal, qui souligne que, outre le site de Cora, d’autres endroits sont également considérés comme adéquats. Dans tous les cas, il s’agirait d’un complexe multifonctionnel, destiné aussi bien aux matchs des Diables Rouges, qu’à des concerts ou autres événements.
Anderlecht espère pouvoir compter sur des investisseurs externes pour contribuer aux coûts du projet, qui, selon Het Laatste Nieuws, pourraient rapidement atteindre les 300 millions d’euros. Vandenhaute a déjà précisé que lui-même et les autres actionnaires, notamment Marc Coucke et Geert Duyck, mobiliseraient leur réseau commun pour financer l’ensemble du processus.
Selon le président, qui souhaite également construire un nouveau centre d’entraînement, cette nouvelle infrastructure n’entraînera aucun coût direct pour le club et ne deviendra pas un fardeau financier à long terme. Le Sporting n’attend plus que de trouver l’endroit idéal pour concrétiser ses idées — une recherche déjà bien avancée. Dès qu’une décision claire sera prise à ce sujet, le dossier pourrait alors rapidement accélérer.
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