Après la victoire de la semaine dernière à domicile face à Anderlecht, José Mourinho avait tout de suite calmé le jeu.
Du haut de son expérience, le Special One expliquait que dans le football tout pouvait se passer et que le Fenerbahçe n'en était finalement qu'à la mi-temps de son duel avec le Sporting. Des mots souvent prononcés par les coachs mais qui allaient prendre leur sens ce jeudi soir au Lotto Park.
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"Tout pouvait se passer"À l'issue de la rencontre, Mourinho ne cachait pas qu'il était heureux, lui qui aura tout de même affiché une certaine méfiance après le 2-1 de Vazquez. "Le match n'a pas été facile. J'avais dit aux joueurs que tout pouvait se passer. Maintenant que la qualification est en poche je suis heureux mai après le 2-1, c'était très important que l'équipe reste calme", déclarait en français le Portugais à la RTBF.
"Dans une compétition européenne tout peut se passer. Une victoire 3-0 à domicile, c'est un résultat important mais il faut jouer et gagner. Pour moi le match le plus important c'est celui que l'on dispute, pas celui à venir", ajoutait Mourinho.
"Du respect pour le football"
Un coach qui avait pris la rencontre face à Anderlecht très au sérieux. Un adversaire dont il n'a d'ailleurs pas hésité à vanter les mérites : "Jouer le match à fond avec les titulaires habituels, c'est du respect pour le football d'abord. Puis pour Anderlecht, aussi, qui est une jeune équipe avec du potentiel."
"Et même si on n'est pas dans un stade de 40.000 ou 50.000 personnes il y a une certaine atmosphère positive pour l'équipe qui joue à la maison. Il fallait donc faire les choses avec professionnalisme et je suis content", de conclure Mourinho.
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