Ce dimanche, l'Union Saint-Gilloise recevait Anderlecht pour le premier derby bruxellois de la saison. Une rencontre qui a failli se jouer sur un penalty.
Alors qu'on n'avait pas encore disputé vingt minutes du match, Nicolas Laforge indiquait le point de penalty suite à une poussée de Zanka Jorgense sur Kevin Rodriguez. Et si le référé semblait sûr de sa décision, le VAR allait finir par l'appeler pour revoir la phase.
Un temps trop long
Mais au-delà du fait que les assistants vidéo aient appelé Laforge, c'est surtout le temps que cela a pris qui a créé la polémique. Un temps très long qui a semblé exaspérerJonathan Lardot, qui était présent dans les tribunes et que l'on a vu lever les yeux au ciel quand les minutes ont commencé à s'écouler avant que la décision finale ne tombe.
"J'étais absolument en accord avec la décision sur le terrain. Le défenseur d'Anderlecht ne regarde pas le ballon. Il ne regarde que l'attaquant et le pousse avec le bras. L'attaquant perd l'équilibre. C'était donc un bon jugement de Nicolas de donner penalty", a explique Jonathan Lardot ce lundi.
Un problème de communication
Sur la durée que cela a pris pour prendre une décision, Lardot a un peu éludé la question avant de déclarer : "Cela a duré longtemps. Au final, je suis content de la décision de Nicolas. Il y a eu un problème dans le processus de communication entre l'arbitre et le VAR. Nous allons régler cela en interne mais il y a eu un souci dans la communication. Au final, je suis content que Nicolas ait pris la bonne décision grâce à son expérience."
On rappellera que Rodriguez a fini par envoyer le ballon dans les bras de Colin Coosemans avec une panenka ratée. Certains ont émis l'hypothèse que le temps pris pour la décision a pu avoir une influence sur la manière de botter le penalty.