Si Vincent Kompany semble enfin avoir trouvé la formule gagnante à Anderlecht, avant cela le coach a connu des débuts difficiles.
S'ils sont nombreux à avoir demandé d'être patient, une étude montre en effet que les joueurs qui endossent directement la casquette d'entraineur une fois leur carrière terminée ont en général moins de succès que ceux qui passent d'abord par la case assistant ou équipes d'âges.
Sport/Foot Magazine revient sur l'étude menée par un étudiant en master de l'UGent, Marco Verheuge, qui a collaboré avec le centre de connaissances de l'Union belge (RBFA Knowledge center).
L'étudiant a compilé les résultats de 205 entraineurs européens ayant eu une carrière de joueur professionnel entre les saisons 1979-80 et 2017-18. Chaque entraineur ayant obtenu le diplôme belge UEFA A ou UEFA B a ensuite vu ses résultats être passés au crible.
"L'étude montre que les ex-footballeurs professionnels qui ont commencé comme assistant ou entraîneur de jeunes avant de devenir T1 ont plus de chances de réussir que ceux qui commencent immédiatement comme entraîneur principal dans le football professionnel", écrit Verheuge dans les conclusions de son enquête.
POUR UN TEMPS LIMITÉ
S'il peut s'avérer important de glaner de l'expérience, il ne faut pas que le passage comme assistant ou entraineur des équipes d'âge dure trop longtemps. Les chances de succès diminuent en effet après quatre à cinq ans comme adjoint ou environ sept ans chez les jeunes.
Comme le précise encore Sport/Foot Magazine, l'Union belge souhaite désormais pouvoir communiquer ces résultats au niveau international. C'est la première fois qu'une étude de cette ampleur était menée sur le sujet et les conclusions pourraient donc en intéresser plus d'un.
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