Mehdi Carcela a été souvent séché samedi par les joueurs de Charleroi. Cela l'a rendu nerveux et il a pris une carte jaune pour avoir expédié le ballon en direction du staff des Zèbres.
"Quel plaisir peut-on éprouver à empêcher quelqu’un de jouer, de dribbler, de tenter des actions? Je l’ai déjà dit plusieurs fois, je ne me sens pas suffisamment protégé par les arbitres. Et la remarque vaut pour d’autres joueurs aussi, qui s’appuient comme moi sur leurs qualités techniques pour tenter de faire la différence", a regretté Carcela.
"Je ne demande pas que ceux qui pratiquent l’antijeu soient plus régulièrement avertis,
je voudrais simplement que ces fautes soient sifflées. Mon ras-le-bol, samedi, était dicté par tout ça. Je n’ai jamais pu jouer au football alors qu’à chaque fois que j’avais le ballon, il y avait une faute… souvent non sifflée. En Espagne, on protège bien davantage les joueurs plus techniques."
A Séville, l'arbitre ne sera toutefois pas espagnol. "Au moins, ça va être du football. Et donc, cela va surtout être plus facile pour moi, parce que je vais enfin être libre de mes mouvements. Dans un match, tout peut arriver. Si on se dit que Séville possède un budget sept fois supérieur à celui du Standard et qu’il est beaucoup plus fort sur papier, on part battu d’avance. Ce qu’il va falloir, c’est répéter le match que nous avions joué, à l’aller à Sclessin face à l’Ajax."