La mauvaise passe du Club Bruges semble s’enfoncer un peu plus. Samedi soir, l’équipe s’est une nouvelle fois inclinée, cette fois sur la pelouse de Saint-Trond, et affiche désormais quatre défaites sur ses six derniers matchs officiels. En championnat, avec un maigre 3/12, elle perd même sa deuxième place au profit des Canaris.
Pas vraiment de raison d’être optimiste pour les Blauw-Zwart. L’équipe avait déjà perdu en championnat contre Anderlecht et contre l’Antwerp, pourtant battu quelques jours plus tôt par la lanterne rouge, Dender. Entre-temps, Bruges s’était aussi incliné sans pouvoir réagir en Ligue des Champions face au Sporting.
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Hayen reste calmeMalgré cela, Nicky Hayen ne semble pas paniquer. Après la défaite à Saint-Trond, l’entraîneur est resté très calme. Il estime que son équipe n’a pas obtenu ce qu’elle méritait. Selon lui, Saint-Trond a inscrit le 3-2 au moment même où Bruges semblait le plus proche de marquer, et la balle de 3-3 a terminé sur la barre en fin de match.
« Un partage aurait été un résultat logique », a déclaré Hayen sur le site du Club. « Parfois, on traverse une période où tout fonctionne un peu moins bien. Pour Christos (Tzolis), par exemple, la finition manquait aujourd’hui, mais il nous a déjà apporté beaucoup de buts et d’assists. »
Mais une réaction rapide s’impose, sinon le Club risque de glisser encore plus bas au classement. Et un immense défi arrive déjà : Arsenal se rendra à Bruges dans quelques jours pour un match de Ligue des Champions.
« Le plus important, c’est de continuer à se soutenir, même dans les moments difficiles. Nous avons fait beaucoup de bonnes choses aujourd’hui », insiste Hayen. « Et mercredi, nous ferons tout pour créer la surprise. »
Le groupe n'est plus derrière lui
Hayen fait donc contre mauvaise fortune bon coeur et donne l'impression de rester serein. Pourtant, selon nos informations, ses jours seraient comptés.
Cela fait un bon bout de temps que le groupe de joueurs n'est plus derrière lui. Depuis qu'il a très mal géré le cas Simon Mignolet, en fait. S'il a tenu bon jusqu'ici, c'est grâce à un concours de circonstances favorables.
Il y a d'abord eu l'intérêt du Celtic Glasgow. Bruges n'a pas voulu le démettre de ses fonctions alors qu'un transfert aurait pu faire rentrer beaucoup d'argent dans les caisses et permettre de payer un successeur.
Vanaken en vrai capitaine
Par la suite, la Ligue des Champions a permis à certains joueurs de se sublimer, avec quelques résultats intéressants. Et Hans Vanaken, en excellent capitaine, a maintenu l'unité du groupe. Mais dans l'absolu, Bruges ne reproduit pas sa campagne de la dernière et il risque de rater les barrages. Pour la première fois depuis 500 jours, il vient aussi de perdre deux matches consécutifs en championnat.
Par ailleurs, comme à l'approche de chaque période de transferts, certains joueurs commencent à ne plus jouer que leur carte personnelle. Cela n'échappe pas aux fans, qui commencent à montrer leur colère.
Ce qui fait dire aux observateurs avertis que, si Bruges ne redresse pas la tête avant la trêve hivernale et si la direction du Club lui trouve un successeur sur qui elle peut à nouveau bâtir quelque chose, Hayen ne sera plus là en janvier.