Tzolis met fin aux rumeurs de crise à Bruges

Mercredi soir, le Club Bruges se déplaçait sur la pelouse d’OHL avec une pression énorme. En Coupe de Belgique, chaque erreur est fatale. Les Blauw en Zwart s’en sont sortis grâce à une victoire 1-2, mais au vu des résultats récents, la moindre défaillance aurait pu coûter cher.

Mercredi soir, le Club Bruges se déplaçait sur la pelouse d’OHL avec une pression énorme. En Coupe de Belgique, chaque erreur est fatale. Les Blauw en Zwart s’en sont sortis grâce à une victoire 1-2, mais au vu des résultats récents, la moindre défaillance aurait pu coûter cher.

Ces dernières semaines, le doute s’est installé autour du Club Bruges. Trois défaites lors des quatre derniers matchs officiels ont déclenché une vague de critiques : une défaite en championnat contre Anderlecht, une lourde déroute face au Sporting en Ligue des champions et une bourde face à une équipe d’Anvers en difficulté. La presse a rapidement évoqué une « crise » à Jan Breydelstadion.

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Interprétation

Au club, cette lecture est rejetée. Brandon Mechele l’a affirmé avec vigueur après le match, et Christos Tzolis a lui aussi tenu à clarifier la situation.

"Était-ce une crise ? C’est l’interprétation qu’en font les gens. Il n’y a aucun problème dans le vestiaire. Si nous gagnons, on ne parlera plus de crise. J’espère que nous sommes maintenant sur la bonne voie pour une nouvelle série. Cela nous donne confiance," a déclaré le joueur grec à Het Laatste Nieuws.

Sur le terrain, Tzolis a encore pesé dans le résultat. L’ailier a transformé un penalty en fin de match, offrant la victoire aux siens. "Je tenais à me rattraper après avoir raté le précédent," a-t-il plaisanté.

But refusé

Mais la rencontre n’a pas été sans frustration. Plus tôt, il a vu un but refusé : "J'étais fou de rage, surtout parce que c'était un magnifique but que je voulais vraiment marquer. Et aussi parce que je savais que je n'étais pas hors-jeu."

Avec ce succès à Den Dreef, le Club Bruges tente de tourner la page et de relancer sa dynamique, tandis que Tzolis confirme son rôle de leader technique et émotionnel dans une équipe sous pression.

Salomon AGADA