Le feuilleton DAZN continue de faire couler beaucoup d'encre. La diffusion de la saison en cours ne semble pas menacée pour le moment, et on parle même ici et là d'un accord imminent avec Proximus. Autant de raisons pour que Het Laatste Nieuws fasse le point sur la situation.
Vous connaissez sans doute déjà l'histoire : DAZN n'est pas parvenu à conclure un accord avec les opérateurs de télécoms traditionnels, ce qui signifie que la société de médias ne peut rentabiliser son investissement annule de plus de 84 millions d'euros dans le football belge et accuse même des pertes de plusieurs dizaines millions d'euros. Par conséquent, elle souhaite renégocier les termes du contrat jusqu'en 2029-2030.
LIRE AUSSI: DAZN: la Pro League contre-attaque
La Pro League reste ferme"En clair : payer moins ou se retirer discrètement. Mais la Pro League campe sur ses positions. Elle est convaincue de la validité juridique de son accord avec DAZN. Pour l'instant, la Pro League ne fait aucune concession majeure, même si les discussions avec DAZN se poursuivent." Selon HLN, Lorin Parys et ses associés maintiennent leur position.
Le CEO de la Pro League a transmis ce message mercredi aux dirigeants des clubs concernés, pour qui la garantie des revenus télévisuels est cruciale. Le fait que le versement mensuel n'ait été effectué sur le compte bancaire qu'à la toute dernière minute en octobre en dit long sur les relations tendues entre les deux parties.
"Les observateurs à la croisée du football et des médias décrivent la situation comme une partie d'échecs juridique, où chaque camp attend la moindre erreur de l'autre", ajoute-t-il. En coulisses, les précautions nécessaires sont déjà prises pour se protéger, tandis que DAZN continue de remplir ses obligations. "Mais toutes les parties concernées sont conscientes que cette impasse ne peut pas durer.
Mauvaise nouvelle pour DAZN ?
La société des médias, en particulier, n'a aucun intérêt à gaspiller des millions dans le football belge encore longtemps. Cependant, contrairement à la France, le contrat ne comporterait de clause libératoire, ce qui placerait la Pro League en position de force.
DAZN devra négocier et conclure un accord avec la Pro League, qui, selon le journal, ne cédera pas facilement : "Les discussions sont en cours, mais il est certain que la Pro League exigera une compensation plusieurs fois supérieure au contrat actuel de 84,2 millions d'euros", conclut le journal. En réalité, rien n'est encore joué.