Depuis près de vingt ans, le Club Bruges cherche à concrétiser un projet majeur : offrir à ses supporters un nouveau stade. Le président Bart Verhaeghe a laissé entendre, dans une interview à Het Nieuwsblad, que la fin de ce long feuilleton pourrait enfin approcher. L’objectif est clair : remplacer un Jan Breydel vieillissant par une enceinte moderne, digne des ambitions du club.
Ces dernières années, le Club a engrangé des revenus importants grâce aux transferts et aux campagnes européennes. Verhaeghe explique la répartition de ces fonds avec transparence : « Nous avons investi la moitié dans de nouveaux joueurs. Le reste ira principalement au fonds du stade. Ce sera un investissement important. Samedi, j’étais assis dans le nouveau stade de La Louvière et je me suis dit : “J’espère qu’après presque vingt ans, les choses finiront par s’arranger pour nous aussi.” »
L’ambition est donc de consolider à la fois le sportif et l’infrastructure, avec la conviction qu’un nouveau stade est la clé du futur développement.
LIRE AUSSI: MERCATO Benteke victime d'une fake news
Un calendrier désormais fixéVerhaeghe a également livré une prévision précise : « 2028-2029 est réaliste. Nous espérons commencer les travaux en 2026. Deux affaires sont en cours devant le Conseil d’État. Nous espérons que la situation sera clarifiée d’ici la fin de l’année, et nous espérons ensuite obtenir le feu vert du Conseil des litiges en matière de permis. » Un calendrier ambitieux mais qui reste suspendu à des procédures administratives.
Les riverains doivent encore être convaincus. « En mai, nous avons rencontré la ville, les partisans et les opposants, ainsi que la police. La police a réaffirmé qu’il n’y aurait aucune perturbation, car aucune voiture ne serait autorisée dans la zone bleue. »
Plus tranchant, Verhaeghe dénonce : « Le pire, c’est que les opposants ne prennent même pas la peine de lire notre dossier complet. Ils préfèrent diffuser constamment de fausses informations. Je suis désolé de le dire, mais c’est vraiment pathétique. Heureusement, la discussion a été positive. Il y a de l’espoir. »