Avec le départ de Wouter Vandenhaute de la présidence, une nouvelle ère s’ouvre au RSC Anderlecht. Mais le club se retrouve aujourd’hui dans une sorte de vide de pouvoir. La question est désormais de savoir quelle direction prendra le RSCA, le conseil d’administration s’étant offert quelques semaines de réflexion. En attendant, la machine à rumeurs tourne à plein régime.
Le nom qui revient le plus pour succéder à Vandenhaute est celui de Michael Verschueren, aperçu récemment aux côtés du principal actionnaire Marc Coucke lors de la visite des Diables rouges au Lotto Park. Ce n’était pas la première fois : ils avaient déjà été vus ensemble lors de la finale de Coupe contre Bruges et même à Paris, à un match du PSG, où Verschueren entretient des liens étroits avec Nasser Al-Khelaïfi.
De quoi alimenter les spéculations : Anderlecht pourrait-il bientôt rejoindre le consortium Qatar Sports Investments ? Vandenhaute avait d’ailleurs déclaré entre les lignes que le club « ne devait pas devenir une filiale », une sortie qui a renforcé les fantasmes. Mais plusieurs médias jugent ce scénario improbable à court terme.
LIRE AUSSI: MERCATO Benteke victime d'une fake news
Wishful thinkingSelon Het Laatste Nieuws, « si un tel plan avait réellement existé, Coucke l’aurait déjà dévoilé lors du conseil d’administration de juin ». Et même si de nouveaux investisseurs sont recherchés pour racheter les parts de Vandenhaute, le quotidien assure que « l’argent qatari reste du wishful thinking ». De plus, avec la minorité de blocage de Mauvavie, Verschueren n’aurait que peu de chances de devenir président dans l’immédiat.
La Dernière Heure, elle, ne ferme toutefois pas la porte à une prise de contrôle étrangère. Pendant ce temps, les ultras d’Anderlecht ont publié une lettre ouverte : pas question de céder l’identité du club ni de devenir une simple pièce dans un projet de multi-propriété.