Le Standard a pris un nouveau départ cette saison. Plusieurs gloires du club, comme Marc Wilmots et Pierre François ont intégré la direction du club, tandis que l'effectif a profondément été remanié.
En avril, Giacomo Angelini a repris les rênes du club à l'étonnement général. Il faut dire que l'homme de 50 ans est passé de directeur financier, à CEO, puis propriétaire du Standard est seulement trois ans. Les supporters liégeois se sont aussi demandés avec quel argent Angelini avait pu racheter le Standard.
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A-CAP tire toujours les ficellesCe mercredi, Josimar a fait une révélation choquante à ce sujet. Le journal d'investigation a découvert qu'en coulisses, A-CAP tire toujours les ficelles. Le rachat et l'augmentation de capital qui ont suivi ont été entièrement financées par l'entreprise américaine.
L'argent de ces opérations - 60 millions d'euros pour le rachat et 28.7 millions pour l'augmentation de capital - semble provenir entièrement de prêts de sociétés holding dont on peut remonter la trace jusqu'à Kenneth King, le président général d'A-CAP.
Une catastrophe financière se profile
Cela menace le Standard d'un scénario catastrophe : "Angelini ou son successeur devra rembourser tous les prêts d'A-CAP. Ceux-ci ont été accordés à un taux d'intérêt qui augmentera progressivement de 7 à 11%", explique Josimar. "En réalité, la montagne de dettes du Standard n'a fait que se multiplier, et les propriétaires actuels n'ont pas les ressources suffisantes pour la rembourser intégralement."
La seule solution pour Angelini semble de trouver de nouveaux investisseurs, de préférences fortunés. Il a d'ailleurs annoncé qu'il les rechercherait lors de sa prise de contrôle du club, mais depuis lors, c'est le calme plat.