En 2017, la justice italienne condamnait Robinho à une peine de prison pour viol en réunion.
Les faits remontent à 2013, lorsque le Brésilien évoluait à l'AC Milan. C'est dans une boite de nuit de Milan que les faits ont eu lieu : l'ancien joueur a été reconnu coupable de viol en réunion sur une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans.
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Transfert de la peineRentré au Brésil au moment de son procès, il savait qu'il ne pourrait pas être extradé pour effectuer sa peine en Italie. Mais la justice italienne demandait à ce que cette peine soit alors effectuée au Brésil, ce qui lui était accordé. Robinho se rendait alors aux autorités tout en demandant sa libération.
Depuis mars 2024, il est ainsi sous les verrous à Tremembé, à 150 km de São Paulo. Et alors qu'il avait une nouvelle fois demandé sa libération, la Cour suprême l'a rejetée à la majorité des voix. Robson de Souza, de son vrai nom, continuera donc à purger ses neuf années de prison.
Décision confirmée
Depuis le début, il clame son innoncence et attribue sa condamnation au racisme. En novembre dernier, la Cour suprême avait déjà confirmé à la majorité la validité du transfert de la peine au Brésil. La défense de l'ex-attaquant de 41 ans a fait valoir que le STJ n'avait pas correctement pris en compte un vote divergent sur l'application de la loi sur l'immigration entre l'Italie et le Brésil. Cette règle avait permis la validation de la condamnation.