La désillusion est totale pour Anderlecht : éliminé de la Conference League par l’AEK Athènes, le club bruxellois voit son rêve européen s’effondrer dès la fin de l’été. Pour Olivier Deschacht, ancien capitaine et désormais analyste, la cause est claire : « Anderlecht n’a pas de colonne vertébrale. »
Après le nul à Bruxelles (1-1), les Mauves ont sombré 2-0 en Grèce. Pour Deschacht, le problème est structurel : "De Cat est trop jeune et manque d’expérience, ce n'est évidemment pas sa faute. Quant à Llansana, ça fait des semaines qu'il me déçoit. Et Kana, repositionné en défense centrale, n’a pas le profil pour tenir ce rôle. Résultat : une équipe sans fondations, incapable de rivaliser."
Le verdict est sévère : Saliba et Llansana sont considérés comme de mauvais choix. « Ils n’apportent ni sécurité, ni confort avec le ballon », regrette l’ex-défenseur. Pire encore, Anderlecht n’a pas de duo fixe en défense et manque de leaders pour encadrer les jeunes.
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Crise? Tout peut changer dimancheLe mot « crise » plane sur le Lotto Park. Mais Deschacht veut relativiser : « Si Anderlecht gagne dimanche à l’Union, tout peut changer. » Pour lui, le public est exigeant mais sait pardonner rapidement si les résultats suivent.
La recette est simple : renforcer l’axe défensif, réorganiser l’équipe autour de vrais leaders et miser sur l’expérience. « Avec une vraie colonne vertébrale, Anderlecht peut encore renverser la vapeur », conclut Deschacht, appelant joueurs et staff à un sursaut immédiat.