Après le match nul 1-1 à l'aller, le RSC Anderlecht doit désormais s'imposer à Athènes pour se qualifier pour la Conférence League. Les nerfs sont donc à vif chez les Bruxellois, qui veulent à tout prix éviter une tragédie grecque. Notamment Besnik Hasi, dont le siège commence à vaciller de plus en plus.
Au Lotto Park, les Mauve et Blanc ont surtout oublié de se récompenser d'une position plus favorable après une première mi-temps fulgurante, mais malgré l'ambiance survoltée à Athènes, Hasi et ses troupes ont prouvé qu'ils n'avaient rien à craindre de l'AEK. Si toutefois les choses tournaient mal, le club bruxellois resterait toutefois sans ticket européen. Un scénario catastrophe, y compris pour Hasi lui-même.
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Le jour J pour HasiLe coach lui-même considérerait comme un exploit d'éliminer les Grecs, même si cela semblait surtout être une tentative peu coûteuse pour faire baisser la pression. Une déclaration maladroite qui n'a pas été appréciée par tout le monde, Hasi n'étant déjà pas très populaire auprès d'une partie des supporters après son précédent passage.
De plus, il avait déjà perdu du crédit plus tôt dans la saison avec la douche froide contre Häcken. Pourtant, Het Nieuwsblad ne pense pas que l'entraîneur serait menacé en cas d'élimination de la scène européenne.
« Ce n'est pas comme si une élimination des Mauve et Blanc contre l'AEK serait fatale pour Hasi. Dimanche, un autre match important les attend contre l'Union. Ce ne sera pas une partie de plaisir », estime le journal, qui souligne toutefois que le premier grand objectif de la saison serait ainsi déjà manqué.
Un licenciement en perspective ?
« C'est quelque chose qu'un entraîneur ne veut pas traîner toute l'année », ajoute-t-il. Het Laatste Nieuws en rajoute encore une couche. « Ce match est également déterminant pour son avenir. Combien de crédit lui restera-t-il si, après Häcken, les choses tournent mal contre l'AEK ? Une élimination ne ferait qu'augmenter la pression qui pèse sur ses épaules », peut-on lire dans un article au ton inquiétant.
Non seulement Anderlecht se retrouverait alors avec un effectif beaucoup trop important, mais selon HLN, ce serait aussi un coup dur pour le président Wouter Vandenhaute et le CEO Sports Tim Borguet si l'aventure européenne s'arrêtait prématurément. Les nuages noirs s'amoncellent donc déjà au-dessus de Neerpede, où Hasi pourrait bien se retrouver rapidement dans une situation délicate.
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