Le Club Bruges a rejeté une offre impressionnante de 32 millions d’euros pour Christos Tzolis. Un choix audacieux qui pourrait se révéler payant… ou coûteux, surtout quand on se souvient du cas Emmanuel Dennis.
Beaucoup de journalistes ne comprennent pas comment Bruges peut refuser autant d’argent. Mais une blessure ou un passage à vide, et la valeur pourrait s’évaporer. L’équipe de Nicky Hayen a déjà perdu trop de joueurs et n’a pas besoin de vendre.
BEAUCOUP DE CLUBS
Cet été, Tzolis ne quittera pas la Belgique. Pas de Premier League, pas de Serie A. Même Crystal Palace a vu son offre rejetée. Le club veut envoyer un message clair : le joueur n’est pas à vendre, malgré l’intérêt de plusieurs équipes européennes comme Sporting Lisbonne, Atalanta ou la Roma.
L’objectif de Club Bruges est de bâtir autour de Tzolis sur le long terme, à l’image de Jashari parti un an après un passage fructueux. Il a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2029 et bénéficie désormais d’un salaire proche des cadres du club. Il se sent bien à Bruges, apprécie la stabilité et entretient une relation solide avec Dévy Rigaux, son recruteur. Cette loyauté est précieuse pour le club, mais elle comporte aussi des risques si le joueur ne maintient pas son niveau.
UN CHOIX AUDACIEUX
Le danger est clair : attendre pourrait coûter cher. Si Tzolis performe encore mieux et part plus tard pour 40 millions ou 50 milliosn afin de devenir le transfert sortant le plus cher de notre championnat, le choix de Club sera justifié. Mais si sa valeur chute, on se souviendra de cette offre de 32 millions refusée, symbole d’un pari risqué mais réfléchi.
LIRE AUSSI: Tzolis met fin aux rumeurs de crise à Bruges