Dimanche dernier, les supporters de Saint-Trond ont découvert un Kaito Matsuzawa méconnaissable : l’ailier japonais de 24 ans a troqué sa longue chevelure contre un crâne rasé.
La raison est profondément personnelle : « Mon meilleur ami et ex-coéquipier à Nagasaki, Takumi Nagura, lutte contre un cancer de l’estomac. Me raser les cheveux était la moindre des choses pour le soutenir », confie-t-il à Het Belang van Limburg. À V-Varen Nagasaki, tout son ancien vestiaire a d’ailleurs adopté la même démarche symbolique.
Arrivé fin juin à Saint-Trond en provenance de la D2 japonaise, Matsuzawa vit sa première expérience en Europe. Bien accueilli mais encore en phase d’adaptation, il avoue que son pays, ses amis et la cuisine japonaise lui manquent, même s’il a déjà goûté aux spécialités belges comme les gaufres et les moules. Heureusement, sa femme est à ses côtés et contribue à faciliter l’intégration.
Statistiques
Sur le terrain, Matsuzawa a déjà fait deux apparitions en tant que remplaçant et affiche des ambitions claires : devenir rapidement titulaire, enchaîner les matches et viser une dizaine de buts cette saison. « Les statistiques sont cruciales aujourd’hui. Je veux marquer, donner des assists et prouver ma valeur », explique-t-il.
Son grand rêve ? Porter les couleurs du Japon à la Coupe du monde 2030. Pour y parvenir, il compte sur son dribble, sa principale arme, et sur l’intensité du football belge pour progresser rapidement. Comparé déjà à Kaoru Mitoma sur les réseaux sociaux, Matsuzawa préfère rester modeste : « J’aimerais qu’un jour, on dise : voilà le nouveau Kaito. »
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