.webp)
Allons-nous avoir une saison de Challenger Pro League avec Jong Genk ? Si cela ne tenait qu’au président de l’Union Saint-Gilloise, Alex Muzio, la réponse serait non. Pour le club bruxellois, il est clair que la réforme du championnat doit être revue.
La nouvelle saison de Jupiler Pro League et de Challenger Pro League approche. Et en CPL, Jong Genk est toujours là, après avoir évité la relégation grâce à la réforme de la compétition.
Une situation qui ne plaît pas du tout à l’Union. « On parle d’une équipe qui a pris quatorze points en 28 matchs. Quatorze ! », s’indigne Muzio dans Het Nieuwsblad.
Les valeurs du sport bafouées
Jong Genk a terminé dernier la saison passée en Challenger Pro League, mais n’a pas été relégué. Une aberration selon Muzio : « Il n’y a absolument aucune raison pour que cela soit considéré comme normal. Toute cette histoire ne reflète pas les valeurs du sport. Si tu échoues sportivement, tu dois en subir les conséquences. »
Le président de l’Union pointe également du doigt KRC Genk, qui selon lui n’a changé d’avis sur les Playoffs que lorsqu’il a vu Jong Genk menacé de descente.
« Vous croyez vraiment que Genk aurait voulu la suppression des Playoffs si ça ne leur avait pas permis de sauver leur équipe U23 ? Relisez leurs interviews des dernières années : Genk était pro-Playoffs. Et maintenant, tout à coup, ils ne le sont plus ? »
À ce jour, l’Union est le seul club belge à avoir saisi l’Autorité belge de la Concurrence. « Je ne le dirai jamais assez : le quota d’équipes espoirs en D2 n’est pas bon pour le football belge. Mais on dirait que ça ne préoccupe personne en D1. Personne n’en a rien à faire. C’est étrange », conclut-il.
LIRE AUSSI: Coup dur avant Charleroi: l'Union perd un titulaire clé
