En Belgique, la rivalité entre Anderlecht et le Standard est sans conteste une des plus importantes. Et les joueurs qui passent d'un club à l'autre ne sont pas nombreux.
Parmi ceux qui l'ont fait, il y a Dieumerci Mbokani, qui a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière. L'occasion pour ceux qui l'ont côtoyé de se souvenir des moments passés ensemble. C'est le cas de Mohamed Sarr, qui était un des piliers de la défense liégeoise quand Mbokani a rejoint Sclessin.
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"C'était un bon gars""Dieu, c’était un bon gars. Simple, calme, jamais dans les problèmes et doté d’une belle éducation. J’ai eu la chance de l’accueillir quand il est arrivé d’Anderlecht, on a tout de suite compris qu’on avait affaire à un top gars", explique ainsi l'ancien défenseur à Sudinfo.
Sarr qui n'a pas compris à l'époque pourquoi Anderlecht laissait filer au Standard un joueur de la trempe de Mbokani : "La saison précédente, on les joue en demi-finale de la Coupe et il marque à Sclessin. Il n’avait joué que quelques minutes mais qu’est-ce qu’il nous avait fait mal. Quand j’ai appris qu’il signait chez nous, je me suis dit qu’Anderlecht avait commis une erreur monumentale."
"Un bon soldat"
Au Standard, Mbokani réussira à comprendre l'esprit du groupe et à rendre de fiers services aux siens : "Un bon soldat. Si derrière, on nous qualifiait souvent de guerriers, lui, c’était le bon soldat sur lequel on pouvait se reposer. Quand on était englué dans un pressing adverse, on savait qu’en lui balançant le cuir, il allait le conserver cinq à dix secondes. C’était nécessaire pour sortir la tête de l’eau et faire remonter le bloc."
Et Sarr de conclure : "Avec nous, il a planté 50 buts en 120 matchs. Je me souviens de ses débuts avec quatre buts en trois matchs. Il était décisif dans les grands moments, pas dans les petits matchs."