À quelques jours du coup d’envoi de la Jupiler Pro League, le RSC Anderlecht entre dans une phase décisive de son mercato. Plus qu’un simple ajustement, le club bruxellois est engagé dans une opération de grande ampleur : redéfinir les contours d’un noyau trop large, trop inégal, et parfois trop coûteux.
En coulisses, Olivier Renard et ses collaborateurs s’activent pour délester le groupe de ses éléments en surplus, tout en insufflant un nouveau souffle compétitif au projet mauve.
Quatre noms sont déjà sur le départ : Thomas Foket, Majeed Ashimeru, Nilson Angulo et Ludwig Augustinsson. Aucun n’a vraiment convaincu durant la préparation estivale, voire même participé activement. Foket, barré par une concurrence féroce au poste d’arrière droit, n’entre clairement plus dans les plans.
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Entre jeunesse et incertitude, une charnière fragileAshimeru, lui, a perdu sa place au profit de renforts récents et de jeunes plus percutants. Quant à Angulo, son profil attire en Espagne et au Royaume-Uni. Anderlecht y voit une opportunité financière. Enfin, le cas Augustinsson interroge : jamais mauvais, rarement blessé, mais sacrifié pour des raisons salariales. Un choix qui illustre les dilemmes du management moderne.
Chez les jeunes, les retours au RSCA Futures s’enchaînent : Kais Barry, Jayden Onia Seke, Basile Vroninks, avec une possible prolongation d’Engwanda dans le noyau A pour assurer une transition douce.
Pendant ce temps, des cadres historiques comme Marco Kana, Mats Rits ou Théo Leoni vivent une situation ambiguë. Leurs contrats arrivent à terme dans un an, et leur rôle dans le groupe devient secondaire. Cela soulève une question : Anderlecht parviendra-t-il à gérer la fin de cycle sans tensions internes ?
Verschaeren et Stroeykens, des cas sensibles à sécuriser
Enfin, il y a Yari Verschaeren et Mario Stroeykens dont leur situation contractuelle devient une source d’inquiétude. Le RSCA devra rapidement les prolonger ou risquer de les perdre librement, un scénario que la direction souhaite à tout prix éviter. Plus que jamais, l’été bruxellois sera stratégique.