Malgré une rivalité historique, l’Union Saint-Gilloise et Anderlecht ont scellé un accord qui fait grincer des dents. Championne de Belgique pour la saison 2024-2025, l’Union est directement qualifiée pour la phase de groupes de la Ligue des champions.
Mais son stade du Dudenpark, toujours en attente d'une modernisation, ne répond pas aux normes de l’UEFA. En quête d’une solution pérenne, le club bruxellois a opté pour le Lotto Park… domicile du grand rival anderlechtois. Si l'accord reste suspendu à l’approbation des autorités locales, l’Union devrait disputer ses rencontres européennes à Anderlecht.
Un scénario qui irrite profondément les supporters mauves. Depuis plusieurs saisons, ceux-ci assistent impuissants à la montée en puissance de leurs voisins de Forest, jusqu'à les voir décrocher le titre de champion et une place en Ligue des champions, compétition que le RSCA n’a plus goûtée depuis 2017.
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Un compromis financier difficile à refuserLe choix du Lotto Park n’est pas anodin. Après des tentatives au Heysel et à Den Dreef, le stade anderlechtois offre les meilleures garanties techniques. Selon Het Laatste Nieuws, lors de l’Europa League, l’Union versait déjà 250 000 € par match à Anderlecht.
La Ligue des Champions promet des recettes encore supérieures, pouvant atteindre un remboursement complet du terrain en cas de qualification pour les huitièmes.
Consciente du tollé, la direction du RSCA a tenté d’apaiser les tensions. Les tribunes les plus animées resteront inaccessibles à la vente, voire réservées aux jeunes de l’Union. Mais à l’heure où les finances guident les décisions, refuser un tel partenariat aurait été, selon le club, une erreur stratégique majeure.