En Belgique, on savait qu'il ne serait pas simple de faire un résultat lors de l'Euro féminin vu le groupe dont les Red Flames avaient hérité.
Avec l'Espagne qui arrivait comme second match, c'est face à l'Italie qu'il fallait sans aucun doute prendre les trois points pour espérer ensuite passer. Car les championnes du Monde n'ont finalement fait qu'une bouchée des Belges, qui auront eu le mérite de résister jusqu'à 2-2 avant de s'incliner 6-2.
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L'Euro est un échecLa deuxième défaite belge combinée au match nul du Portugal face à l'Italie (1-1) éliminait donc les Red Flames dès ce lundi. Il y avait donc évidemment une grande déception dans le chef de tout le monde et la sélectionneuse n'a pas chercher à l'éluder.
"C’est normal que les gens considèrent cet Euro comme un échec", lance ainsi Elisabet Gunnarsdottir à la RTBF. "Il faut comprendre le sentiment des gens et les opinions de tout le monde."
"Une équipe qui a grandi"
Une coach qui est malgré tout satisfaite de certaines choses : "De notre côté, on peut certainement dire qu’on voulait de meilleurs résultats, qu’on voulait franchir ce premier tour. Nous nous sommes données à fond mais ce n’est pas passé. Malgré cela, nous avons vu une progression, une équipe qui a grandi à tant de niveaux. C’est quelque chose de très positif pour l’avenir."
Et quand on lui demande d'aller plus loin dans son raisonnement, elle explique : "Premièrement, nous avons progressé dans la manière de fonctionner en tant qu’équipe. Nous avons compris le sens de l’entre-aide, la façon de faire pour surmonter les moments difficiles."
"Ensuite, on a continué à s’améliorer individuellement et dans notre façon de faire mal aux adversaires. Après le match contre l’Espagne, nos adversaires nous ont dit qu’on était une des meilleures équipes européennes en contre-attaque. Ça en dit beaucoup sur nos qualités", dit-elle.
Avant de conclure : "C’est un des facteurs sur lesquels on veut continuer à travailler pour faire en sorte que les autres équipes aient peur de nous sur les phases de transition. C’est une caractéristique que nous pouvons encore aiguiser. Je pense qu’on va voir ça dans les prochains mois."